Photographies 攝影

Texte : Sonia Au Ka-lai

 
  Hong Kong International Photo Festival
香港國際攝影節
 
 

Lancé il y a deux ans sous forme de biennale par la Hong Kong Photographic Culture Association, le Hong Kong International Photo Festival revient à Hong Kong avec six expositions majeures et un grand nombre d’activités qui visent les jeunes photographes et le public. « Nous espérons créer un festival dans lequel chacun peut participer, dit Le photographe Leong Ka Tai, son président, non seulement les amateurs de photographie mais aussi les gens ordinaires qui ne connaissent pas la photographie mais la considère comme une part de leur vie. » Le festival a organisé avec le HK Jockey Club Club et Art Promotion Office un projet dénommé « Eye to Eye » qui implique un vaste éventail de groupes sociaux, de de minorités ethniques, de nouveaux immigrants, dans un ensemble d’ateliers de photos qui ensuite leur permettra de documenter leur propre vie, avec l’aide de photographes hongkongais. Le but est d’arriver à un vaste projet documentaire social sur la vie de la société hongkongaise.

Les programmes du festival sont très nombreux, nous en présentons seulement les grandes expositions.

L’Esthétique photographique de Daido Moriyama
Daido Moriyama, souvent dénommé le « Cartier Bresson du Japon » et «le Maître du Snapshot », invité pour la première fois à Hong Kong par le Festival International de la Photographie, est venu le 18 Août rencontré son public hongkongais, lors d’un séminaire intitulé « Between the Whites and Blacks, Blacks and Whites of Daido Moriyama » à la Bibliothèque centrale. Son pas décidé, la forte stature de son dos, sa chevelure encore épaisse, ne laissaient deviner à personne son âge de presque 74 ans. Arrivé en retard, il a calmement répondu à toutes les questions, les retournant vers des pensées qui allaient même bien au-delà. Influencé par la photographie de William Klein, Daido a toujours l’appareil à la main lorsqu’il flâne dans les rues, comme un chien sauvage à la recherche de sa proie, saisissant sur le vif les paysages mouvants de la cité, en flous, en contrastes noirs et blanc très prononcés, en images à gros grain : « La première étape de la photographie urbaine, c’est de descendre dans la rue, regarder tout objet quel qu’il soit et le photographier, suivre son intuition et mâchonner la ville jusqu’à en sentir l’atmosphère et le parfum. »


Photographie de Vincent Boisot

La photo est le pinceau par lequel Moriyama exprime ses émotions, la ville est la mer et la forêt qui nourrit son œuvre. Quant à utiliser quel objectif, angle de vue, sujet, à ce genre de questions, il répond par cette sensibilité qui lui fait saisir des sujets originaux et les transformer selon une esthétique qui brise leur nature jusqu’à les rendre étrangères à l’original. : «Être photographe, c’est mitrailler, mitrailler sans raison préméditée. Un objet photographique riches en couleurs, le contraste du noir et blanc, peuvent produire une atmosphère de rêve. En réalité dans la prise de vue, noir et blanc ou couleur, ne font pas de différence. Manuel ou numérique sont tout aussi bons, tout ce qui peut prendre une bonne chose est un bon outil. Je prends principalement des Snapshots de rue, je ne sais pas comment photographier le corps féminin. La femme, je la photographie au hasard des rencontres, s’il ya des modèles, je suis trop timide. » A vrai dire, la seule chose, en dehors de la mort, qui peut l’empêcher de prendre une photo est la rencontre à Shinjuku, des acteurs de Kabuki, c’est l’unique moment où il ne peut pas appuyer sur le déclencheur de l’appareil : « J’ai un grand désir de les photographier, mais la timidité m’en empêche. »

Moriyama est très ami avec un grand maître de la photographie japonaise, Araki, ils ont couru les rues ensemble, la caméra à la main : « Notre style et nos sujets sont très proches mais Araki est plus détendu, il peut faire venir un groupe de filles et les photographier comme il veut, quant à moi, je suis comme un voleur, me cachant pour prendre la photo secrètement ! »

 

 

尼泊爾中四學生Dipti 拍攝她的同學們 工作坊期間作品
Secondary school Nepali girl Dipti took this picture of her schoolmates

兩年前由香港攝影文化協會創辦,以雙年展的形式舉行的香港國際攝影節今年以六個大型展覽和大量以青年攝影者和公眾為對像的活動再度舉辦。攝影節的主席梁家泰說:「我們希望舉辦一個所有的人,不單只是攝影愛好者,而是一些不懂攝影,只視攝影為他們生活的一部份的普通人都能夠參與的攝影節。」攝影節與香港賽馬會及藝術推廣辦事處合作舉辦一個名為「另眼.相看」的社會紀實攝影巡迴展覽,從基礎工作坊、公開招募到展出作品,展覽集合了35種不同閱歷,有小數民族的,新移民的,他們以不同目光看世界,交織出城市的多彩多姿。

攝影節的活動非常之多,我們只可在此介紹幾個大型的展覽。

《森山大道的攝影美學》


自拍像 釧路 北海道1971 森山大道
“auto-portrait” Kushiro, Hokkaido 1971 Daido Moriyama

被譽為「日本布烈松」和「街拍大師」的森山大道, 獲2012年度香港國際攝影節之邀首次來港,在8月18日從觀眾席上大步跨進中央圖書館《森山大道的虛虛實實、實實虛虛》攝影講座裏。他那健碩的的背部線條配合了依然濃密的頭髮, 讓誰都猜想不到他已近74歲的高齡。姍姍來遲的他,氣定神閑地回答所有問題,又柔和地把問題帶到問題以外的思考上。總揹著相機浪蕩街頭的森山,深受 William Klein 攝影作品的影響,喜歡如野狗追尋獵物般,以模糊、晃動、脫焦、高反差和粗粒子的黑白照片,捕捉城市生活裏種種瞬間呈現的動態風景:「拍攝城市的第一步,就是走上街頭,看到什麼,拍什麼,以直覺和感觀去嘴嚼城市的氣味。」

照片是森山表達情感的畫筆,而都市,則是孕育他作品的大海和森林,至於用什麼鏡頭、角度、風格和主題拍攝等問題,他以異化物像原形的拍攝感性和「破題」的美學角度回答:「作為一個攝影師,就是拍,不想原由地拍攝。色彩照片的對比層次比較豐富,而黑白的,卻可以呈現出夢幻的心態。其實在拍攝時,黑白的,彩色的,沒什麼差別。手動也好,數碼也好,能拍到好東西的,就是好工具。我以街頭快拍為主,不懂得如何拍攝女性身體。女性是偶遇的主題,偶上便拍;要是有模特兒在場,我卻很害羞。」他誠然除了死亡後不能拍照以外,遇上新宿歌舞伎的剎那,就是他唯一無法按下快門的時候:「我很想拍,但怕羞。」森山與日本另一為攝影大師荒木經惟為好友,常常一起跑到街上拍照:「我們在拍攝的題材和風格上雖然都很接近,但荒木拍得比較輕鬆,找來一群女孩子,就可以盡情拍照;我嘛,就如賊一般,躲起來偷偷的拍。」

Reflextion and Refraction
Daido Moriyama
6 October-4 November 2012
ArtistTree, 1/F Cornwall House
Taikoo Place

 
 

 

La photo de presse mondiale 2012
世界新聞攝影展2012


Photographie de Vincent Boisot

Ce concours photo de la presse mondiale est né en 1956 en Hollande, il est devenu le concours le plus prestigieux parmi les photographes de presse. Chaque année plus de 10000 photographes y participent.
Il permet de revoir l’actualité d’une année et reflète la culture humaine à une époque donnée. C’est la première expo en Asie de l’Edition 2012.

這新聞攝影比賽於1956年在荷蘭誕生,它現今已成為新聞攝影界最具權威的比賽。今年的參賽攝影師超過十萬人。這些參賽照片帶我們重溫去年的世界大事,從而反省人類今天面對的各種問題。

World Press photo 2012
7 October- 20 october D-mart, Hong Kong Design Institute
3, King Ling Rd, Yseung Kwan O, NT


Visions parallèles : photogaphie contemporaine coréenne et japonaise
平行視野:日韓當代攝影展


“Testus 032” Digital C Print,2010.
Park Seung Hoon 朴昇勳

Cinq jeunes femmes japonaises reflètent l’état d’esprit de la jeune génération. Huit photographes coréens montrent un style plus poétique, près de la fiction littéraire.

五位日籍女攝影師以照片反映日本青年一輩的心態。八位韓國攝影師展示韓國當代攝影一種較為詩意,更富「文學性」的攝影風格。

Parallel Visions: Japan and Korea Contemporary Photography Exhibition
13 October-14 November, Pao Galleries, HK Arts Centre, 2 Harbour Road, HK

 


Post-Straight : Photographie contemporaine de Hong Kong
後直:當代香港攝影


影像編者 伍啟豪 “Image Editor” Roger Ng Kai Ho

Les derniers développements de la photographie de Hong Kong des années 90 à nos jours à travers les photos de 17 photographes. Les nouveaux outils photographiques ont permis à la jeune génération de s’aventurer dans de nouveaux domaines, les frontières entre photographie et art plastique sont brouillées, de nouveaux styles ou genres apparaissent.

這展覽透過十七位攝影師的作品展示由九十年代到今日,攝影在香港的最新發展趨勢。新的攝影工具令年輕一代的人更容易探索新的領域,攝影和造型藝術的界限變得模糊,湧現出一些嶄新的風格和流派。

Post-Straight : Contemporary Hong Kong Photography
12 October-5 November, Coutyard Sideway, 1/F, HK Heritage Museum, Shatin


L’album photo du Marchand poète Chen Pu-chi
乾泰隆儒商 陳步墀相簿


陳步墀與友人
Chen Pu-chi and His Friends
蔡經仁藏
Collected by Tsai King Yan

L’album privé de Chen Pu-chi (1870-1934)n’est pas seulement au sujet de sa personne. Il reflète la vie d’une classe sociale particulière, celle des lettrés hong kongais au début du siècle dernier. C’est une rare collection de photographies dont les négatifs seront aussi exposés.

陳步墀(1870-1934年)相簿留下的不僅是個人記憶,更是上世紀初香港文人的生活寫照。這些照片的珍貴玻璃底片亦將會同時展出。

Poet Merchant of Kin Tye Lung Chen Pu-Chi
26 Oct-3 December, Hong Kong heritage Discovery Centre, TST, KL Park